Chœur : vitraux
grâce à l’initiative du Duc d’Arenberg qui habitait le palais en face (actuel Palais
d’Egmont).
La galerie supérieure illustre la vie de la Vierge Marie, à qui l’église est dédiée. Dans le
registre en-dessous, des anges tiennent entre leurs mains des banderoles qui expliquent
les scènes au-dessus.
La troisième galerie représente les saints patrons des donateurs la plupart ducs
d’Arenberg et familles alliées.
Les quatre grandes verrières latérales du chœur sont dues au peintre Louis-Charles
Crespin et au maître-verrier Ferdinand-Prosper Colpaert. Elles datent de 1933 – 1938.
Celle de droite au fond est dédiée à la confrérie de Saint-Hubert. Elle illustre une scène de
chasse avec des sonneurs de cor tout en bas, et le miracle de l’apparition de la croix entre
les bois d’un cerf en haut. Saint Hubert, de la famille de Pépin de Herstal et contemporain
de Charles Martel n’abandonnait pas sa passion pour la chasse même un Vendredi saint !
Le Seigneur lui envoya ce signe qui le convertit. Une Voix l’enjoint à rencontrer l’évêque
de Maastricht, Lambert. Celui-ci lui ordonna de consacrer sa vie à Dieu plutôt qu’aux
plaisirs futiles. Il devint évêque de Tongres et de Maastricht. On le fête le 3 novembre et
chaque année la Messe à 18 heures au Sablon est accompagnée de cors de chasse.
Les blasons de nombreuses familles, membres de la confrérie, figurent sur les vitraux.
A gauche au fond la verrière de la confrérie de Sainte Wivine. On y voit la représentation
de la chasse de Sainte Wivine qu’on retrouve dans l’église dans le bas-côté à droite. Là
aussi les blasons des familles membres.
Ce fut une des confréries les plus vivantes de la paroisse jusqu’aux années 1950 qui lors
de la procession remplissait tout la place du Grand Sablon.
Les deux verrières à l’avant du chœur évoquent l’Ordre équestre du Saint Sépulcre de
Jérusalem dont c’est l’église capitulaire. Celle à droite évoquent la tentative de créer un
Ordre par Pierre de Carate, à Hoogstraten une petite ville au nord d’Anvers en 1558.
Trente chevaliers avaient répondu à l’appel pour élire Philippe II grand maitre de l’Ordre.
Mais ceci fut refusé vu l’opposition de l’Ordre de Saint Jean, dit de Malte.
La verrière à gauche montre un chevalier qui se fait adouber membre de l’Ordre en l’église
par le Cardinal Van Roey.