L’autel de Sainte Wivine
L’autel, inauguré en 1880, est dû au dessin de l’architecte Auguste Schoy. La chasse contenant la relique est également en style néogothique, œuvre des frères Wilmotte, orfèvres liégeois. Ce reliquaire est représenté dans le grand vitrail de la confrérie dans le chœur de l’église. Les bas-reliefs de l’autel furent sculptés par Edouard Marchant. Au-dessus de l’autel une statue de sainte Wivine avec sa crosse d’abbesse et le cierge, miraculeusement rallumé. Appartenant à la famille d’Oisy, Wivine se retira du monde au 12e siècle dans un ermitage près de Bruxelles, à Grand-Bigard, et y bientôt rejointe par de nombreuses femmes dévotes. Elle est invoquée pour les maladies de la gorge et des yeux ainsi que contre la fièvre. Lors de la révolution française l’abbaye fut détruite mais les reliques furent soustraites à la furie en le confiant à l’église Notre-Dame au Sablon.